La personne manifeste alors de la crainte diffuse en absence de danger identifiable et s'épuise face à cette anticipation négative continue. Elle se sent restreint, bloquée ou au contraire hyper vigilante, hyperactive. Par le biais d'une manifestation d'inquiétudes débilitantes, le sujet s'évertue, avec excès et inefficacité, à lutter contre des schémas cognitifs suractivés, imperméables et rigides qui sont bien souvent issus de fausses croyances, d'expériences négatives voire traumatiques.
L'anticipateur hyperthrophie régulièrement des évènements imaginaires ! Cette construction d'inquiétudes peut être cependant compris comme une tentative de résolution d'un problème réel ou fictif, dont le dénouement est incertain. Etonnament, l'anxieux est expert pour identifier les ennuis potentiels mais se sent dans l'incapacité de résoudre ce qu'il projette, notament par la construction de pensées négatives. Cela peut engendrer une destabilisation dans son estime, une dévalorisation jusqu'à pouvoir générer un état dépressif. Ces réactions affectives sont donc provoquées par l'interprétation biaisée que l'individu fait de la situation, plutôt que par sa réalité objective.
Ici, l’hypnose permet de travailler tant sur le fond que la forme anxieuse, que soit issu d’apprentissages de l'éducation, du passé ou de l’environnement, et de trouver des façons de penser plus sereines, plus adaptées. Un travail par l’hypnose sur les peurs, sur les anticipations ou encore sur le lâcher-prise est préconisé pour réduire les œillères anxiogènes que porte le sujet.