La confiance en soi peut se définir comme un sentiment éprouvé qui fait que l’on se fie à soi-même. Elle exprime un sentiment de sécurité et d’assurance par rapport à ses propres choix. Elle est en rapport avec les capacités d'un individu et non ses valeurs. S’en rajoute deux ingrédients fondamentaux et confusionants que sont l’environnement et l’éducation influencants fortement cette dernière.
Cette confiance acquise n’est pas figée et se bonnifie au travers des diverses expériences traversées. Pour exemple, le chômage est un contexte social favorisant la diminution de la confiance et à l’inverse, l’entreprenariat augmente celle-ci.
Dans l’absence de confiance la notion de capacité, un ingrédient majeur, est souvent sous dosé. Cela implique alors un retrait de la personne, du stress, de l’anxiété, une mésestime et peut engendrer une certaine invalidité sociale qui s’expriment par :
• la difficulté à exprimer les opinions, les sentiments, les désirs
• la difficulté à communiquer avec les autres
• la difficulté à prendre la parole en public
• le sentiment de honte et d’être jugé dans certaines situations
• La difficulté à séduire le sexe opposé
Ces difficultés peuvent générer une souffrance profonde. Alors, des stratégies d’évitement se mettent en place et peuvent créer de l’isolement et de la résignation. Psychopathologiquement, il se décrit la névrose d'échec ou conduite d'échec qui désigne un comportement de nature inconsciente face à une situation d'enjeux angoissante, qui conduit le sujet à une mise en faillite de ses propres désirs. Ces derniers peuvent avoir trait au contexte scolaire, professionnel, relationnel ou sentimental. Dans la névrose d'échec, le sujet organise sa vie de façon à ne pas parvenir à ses fins, en surestimant les risques ou s'imposant des conditions surnuméraires. Ses conséquences peuvent conduire à une intolérance totale et systématique au succès, dans le cas même de projets normalement réalisables, influançant dans la résultante, le ressenti d'une perte de confiance.
La névrose d'échec met en jeu une forte culpabilité de l'individu. Ses causes seraient à rechercher dans une contrainte psychique de type "effet Golem" qui est un phénomène psychologique mettant en œuvre une prophétie autoréalisatrice dans laquelle des attentes moins élevées placées sur un individu le conduisent à de moins bonnes performances. C'est l'inverse de l'effet Pygmalion qui induit des performances supérieures d'un sujet sous l'effet d'une croyance extrinsèque en sa réussite.
Le fait d’accepter les échecs, les déceptions, d’accepter ses différences, son unicité, sa singularité renforcent le regard que l’on se porte. L’hypnose oriente la positivité de ce regard tourné vers soi et va faire ressortir le meilleur des expériences importantes de l’individu.
La communication Ericksonienne considère que toutes les ressources nécessaires sont présentent chez le sujet, l’hypnose favorise leurs mises en place en s’appuyant entre autre sur le contexte, les capacités et les croyances.